Situé dans l’abside, le retable en bois polychrome du XVIe
siècle est une œuvre d’art unique en Provence,
classée par les Monuments Historiques ; il représente la
transfiguration du Christ. Le Christ est entouré par Moïse
et Elie, et les apôtres Pierre, Jacques et Jean sont à
leurs pieds. En partie basse, sous forme d’une prédelle,
une cène est finement sculptée. Deux personnages
supposés être les donateurs, habillés en costumes
du XVIe siècle se tiennent debout de part et d'autre de la scène dans une posture respectueuse.
L’indispensable restauration du retable demandera beaucoup d’études et de moyens financiers…
Il est en bois doré du XVIIe siècle.
L’ornementation des panneaux et caissons est constituée de
motifs végétaux (palmes, roseaux, pampres).
Adossées au chœur polygonal, quinze stalles
témoignent encore de l’importance du clergé local
aux XVIIe et XVIIIe siècles.
attribué à Nicolas Mignard (1606-1668)
D’après M. Antoine Schnapper, professeur à
l’Université IV à Paris, il paraît probable
qu’il s’agisse d’une œuvre tardive du peintre,
mais seule une restauration permettrait d'en avoir la certitude. Compte
tenu de l’état du tableau, sa restauration est pour
l’instant hors des moyens financiers de l’association.
D’autres tableaux de maîtres inconnus se trouvent dans
l’église, « l'Assomption de la Vierge » et
« la montée du purgatoire » ; la restauration de ces
deux tableaux datant du XVIIIe
siècle, et incorporés dans les retables situés
dans le bas coté sud, a été achevée en
novembre 2008.
En outre, quatre tableaux primitifs (début du XVIe
siècle) sont provisoirement transférés à
l’église du bas. Ils ont pour thème la
flagellation, le couronnement d’épines, Jésus
devant Pilate et Jésus portant la Croix.
Cet instrument, œuvre de Joseph Isnard, célèbre facteur d’orgues, fut construit en 1777 pour le couvent des Minimes de Marseille. Caché pendant la révolution, il a été ensuite transporté à l’église Saint Féréol toujours dans la même ville. En 1842, il a été installé dans la vieille église de Bonnieux par le facteur François Mader, qui a toutefois réduit l’instrument à un seul clavier. L'orgue fonctionnait encore en 1939 et on l’aurait dépouillé de tous ses tuyaux intérieurs durant les années de guerre. Subsistent aujourd’hui le très beau buffet et le sommier d’origine.
Les deux plus anciennes cloches, le tocsin et la cloche « des
Dames », datent respectivement de 1769 et de 1701, et sont en
cours de classement. Les suspensions des deux cloches du XIXe
siècle, celle « des Demoiselles » (1832) et le grand
bourdon (1893) viennent d’être remises en état,
grâce aux dons collectés lors des manifestations
organisées par l’association. Issue du village, une
famille de carillonneurs fait sonner l’ensemble des cloches
à l’occasion des cérémonies religieuses et
des mariages.